Dr. Simon Ducatez, chargé de recherche IRD (Institut de Recherche pour le Développement), UMR EIO, Tahiti
Simon s’intéresse aux processus qui façonnent et ont façonné la biodiversité actuelle et expliquent les réponses des organismes aux changements environnementaux. Il a travaillé sur diverses espèces animales pour étudier certains mécanismes spécifiques, et mené des analyses comparatives à large échelle taxonomique pour déterminer des patrons de variation plus généraux. Il a mené des projets de recherche en France, au Canada, en Espagne et au Royaume-Uni avant de rejoindre la Polynésie Française en 2021.
Dr. Jayna DeVore, coordinatrice de recherche pour la Tetiaroa Society et research scientist à l’université de Washington (Etats-Unis)
Jayna s’intéresse à la façon dont les changements environnementaux d’origine anthropique, et notamment l’invasion d’espèces non indigènes, affectent l’écologie et l’evolution des communautés natives. Après son doctorat à l’université de Géorgie (Etats-Unis) sur l’influence d’une plante envahissante sur les réseaux trophiques des sols forestiers, elle a conduit plusieurs projets sur l’impact et l’évolution des espèces exotiques envahissantes, en milieux terrestre et intertidal, notamment à la Odum School of Ecology à l’Université de Géorgie (Athènes, GA, Etats Unis) et à l’Université de Sydney (Australie). Elle travaille maintenant pour la Tetiaroa Society et l’Université de Washington, tout en collaborant étroitement aux projets du laboratoire.
Emma Pilleboue, Université de Strasbourg, stage de master 2 (Master EEE) de janvier à juillet 2024
Intéressée par le comportement et la conservation de la faune sauvage, Emma a rejoint le laboratoire en Janvier 2024. Focalisée sur le martin triste, une espèce exotique envahissante en Polynésie française, Emma étudie les variations de comportement de cet oiseau entre les différents habitats qu’il exploite à Tahiti, en combinant des observations comportementales et des analyses de bioacoustique à l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Grace à l’enquête dortoir martin triste, Emma va bénéficier de l’aide du public pour cartographier et caractériser les sites sélectionnés par les martins tristes pour s’y regrouper en dortoir. Une meilleure compréhension de cette espèce pourrait nous aider à appréhender les impacts du Martin triste sur les oiseaux natifs de Polynésie.
Michael Demortier, Université de la Polynésie Française, stage de master 2 (master EIO) de janvier à juin 2024
Originaire de Tahiti et déjà diplômé d’un master 2 BEE de l’université de Lille, Michaël a rejoint le laboratoire début 2024 pour son stage de M2 EIO. Son projet a pour objectif d’une part de mesurer la quantité de guano apportée par les oiseaux marins de Tetiaroa, et d’autre part de mesurer l’effet des variations spatiales d’apports en guano sur la vitesse de décomposition de la litière.
Luc Moline, Université de la Polynésie Française, stage de master 2 (master EIO) de janvier à juin 2024
Basé à l’ILM de Paea et cosupervisé par Hervé Bossin, directeur du laboratoire d’entomologie médicale, Luc travaille sur l’écologie du crabe terrestre Cardisoma carnifex et sur l’effet de cette espèce sur la distribution des moustiques, sur l’atoll de Tetiaroa. Son projet de stage vise à la fois à mieux comprendre les fonctions écologiques du tupa, et à informer un futur programme d’éradication des moustiques de Tetiaroa.
Solène Fabre, écologue, technicienne de terrain depuis juin 2023
Solène travaille avec nous depuis juin 2023 sur le projet d’éradication des fourmis folles jaunes de Tetiaroa. Grâce à un financement de l’OFB géré par la Tetiaroa Society FP, Solène a organisé les derniers traitements anti-fourmis, et effectue maintenant le suivi post-traitement, afin de détecter les derniers nids de fourmis et de continuer l’étude d’impact de l’éradication sur les crabes terrestres et les oiseaux marins. Ecologue indépendante, elle a suivi le master EIO de l’UPF en 2022-2023 et travaille régulièrement à Tetiaroa depuis août 2023.
Previous Members:
Miléna Philip, Université de la Polynésie Française, stage de master 2 (master EIO) de janvier à juin 2022 puis technicienne de terrain d’août 2022 à juin 2023
Miléna a rejoint le laboratoire en Janvier 2022 pour y conduire son projet de Master 2. Elle a caractérisé les impacts des fourmis folles jaunes (espèce exotique envahissante en Polynésie Française) sur les noddis bruns et les crabes terrestres de Tetiaroa. Elle a également mis en évidence certains facteurs expliquant les variations spatio-temporelles d’abondance des fourmis folles jaunes. Elle a ensuite mis en place les protocoles d’éradication de cette espèce à Tetiaroa en tant que technicienne de terrain. Miléna travaille actuellement pour l’association pour la conservation du Mont Panié Dayu Biik en Nouvelle Calédonie.
Charlotte Bondoux, Université de la Polynésie Française, stage de master 2 (Master EIO) de janvier à juin 2023
Charlotte a rejoint le laboratoire en Janvier 2023 afin de réaliser son projet de Master 2 pendant cinq mois. Elle y a étudié les crabes fantômes de Tetiaroa, en comparant différentes méthodes permettant d’estimer leurs tailles de population, et en étudiant les variables environnementales déterminant leur rythme d’activité en surface. Charlotte est maintenant chargée de mission en environnement et biodiversité à Mayotte.
Antoine Vansse, ENS de Lyon, MNHN, stage de master 2 (master BEE) de janvier à juin 2023
Antoine s’intéresse aux oiseaux et plus particulièrement à la manière dont leur comportement et leur écologie sont influencés par les caractéristiques de leur environnement. Il a rejoint le laboratoire en janvier 2023 pour étudier la sélection de l’habitat de nidification chez la gygis blanche à Tetiaroa, et mesurer l’effet de la sélection du site de ponte sur le succès de reproduction. Désormais en dernière année d’ENS, Antoine termine un stage de bioacoustique au MNHN à Paris.
Sara Boucheron, Université de la Polynésie Française, stage de master 2 (Master EIO) de janvier à juin 2023
Déjà diplômée d’un master en ecophysiologie de Sorbonne Université, Sara a rejoint notre équipe en janvier 2023 pour effectuer son stage à Tetiaroa. Particulièrement intéressée par l’étude du comportement des oiseaux, Sara a travaillé les comportements de reproduction du noddi brun. Elle a notamment mesuré les effets de la sélection du site de nidification et de variations phénotypiques des adultes, œufs et poussins sur le succès de reproduction de cette espèce. Sara est maintenant chargée d’étude faune-flore pour un bureau d’étude en Bretagne.
Mathilde Hernot, Agrocampus Rennes, stage de master 2 (modélisation en écologie) de janvier à juin 2023
Le stage de Master 2 de Mathilde a porté sur les facteurs de variation spatio-temporelle d’utilisation de l’habitat chez le crabe terrestre Cardisoma carnifex à Tetiaroa. Ses travaux nous ont permis de mieux comprendre comment le tupa sélectionne et transforme son habitat. Mathilde travaille maintenant dans le tourisme dans les Alpes françaises.
Léna Deminière, ESTBB Lyon, stage de licence d’aout à octobre 2023
Durant son stage de deux mois dans le laboratoire, Léna a étudié les effets de l’éradication des fourmis folles jaunes de Tetiaroa sur l’activité des crabes terrestres, par le biais d’une analyse de photos collectées sur le motu Tiaraunu de Tetiaroa.
Carlee Heger, Western Washington University, bénévole
Carlee a collecté des données sur le terrain à Tetiaroa entre octobre et décembre 2021, en tant que volontaire dans le cadre du programme « undergraduate research opportunities » de l’Université de Western Washington (Etats-Unis). Elle a notamment caractérisé les comportements anti-prédateurs de bernard l’hermites et l’activité de plusieurs espèces de crabes terrestres sur des îlots envahis ou non par les rats.